Son nom est Martin, Aston Martin. À l'instar du Walther PPK et des détonants cocktails Martini préparés au shaker pas à la cuillère, la DB5 de James Bond appartient de plein droit à sa légende depuis Goldfinger, le pervers polymorphe qui étouffait ses victimes sous un film d'or. Et comme un dernier cadeau à la geste du célèbre agent secret et à tous les bondophiles qui le vénèrent, Aston Martin vient de décider, après une jachère de près de 55 ans, de reprendre la production de la DB5 pour sortir une série limitée dont chaque exemplaire sera vendu la bagatelle de 3 millions d'euros.
Après quelques années d'éclipse, le bolide surarmé est revenu sous l'ère de Daniel Craig dès sa première apparition dans Casino Royale. Et bien sûr, l'Aston Martin sera de nouveau un acteur vrombissant de l'intrigue de Mourir peut attendre, sa cinquième et dernière mission, qui sortira sur les écrans en novembre prochain.
En avant-première Le Figaro a eu le privilège de tester pour vous le dernier modèle conduit de main de maître par Daniel Craig dans No Time to Die. Sous le charme de la voiture de 007, notre as du volant s'est laissé saisir par «ce bolide au charme du fou». Et déjà enivré, il a conclu son essai en écrivant: « La dépendance à ce type de machine est ultrarapide.»
Les nouvelles DB5 seront construites en Angleterre, comme il se doit, dans les usines de Newport Pagnell. 4500 heures de travail seront nécessaires pour assembler tous les rouages de ce petit bijou technologique.
Le bouclier blindé de la DB5
Comme une ultime révérence à la mythologie bondienne, les ingénieurs pour recréer l'illusion d'une mission ont eu l'idée d'ajouter quelques boutons-gadgets: un projecteur de flaques d'huiles, un levier de vitesse permettant d'éjecter un passager indésirable et évidemment une manette actionnant le bouclier blindé... Avec cette panoplie, l'heureux propriétaire d'une DB5 -, ils ne seront que vingt-cinq -, pourra se sentir aussi éternel que James Bond.
En attendant d'avoir le privilège de pouvoir piloter l'Aston Martin de 007, Le Figaro présente, ci-dessous en vidéo, les essais des voitures de No Time to Die et la scène mythique de l'apparition de la DB5 dans Goldfinger avec l'incomparable Sean Connery.
Stéphane Reynaud du Figaro essaie l'Aston Martin de No Time to Die
Goldfinger de Guy Hamilton, en 1964, avec Sean Connery, Honor Blackman, Gert Fröbe...
Une course-poursuite dans No Time to Die
July 25, 2020 at 12:30PM
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Aston Martin reprend la production de la DB5, mythique bolide de James Bond - Le Figaro
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Aston Martin
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